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l'âme&I'am
5 février 2012

Tu me fais savoir quel chemin mène à la vie (tiré de conversation avec Dieu)

«Tu me fais savoir quel chemin mène à la vie; on trouve une joie pleine en ta
Présence, un plaisir éternel Près de toi.»
Psaumes 16:11

Toute ma vie, j'ai cherché la voie qui mène à Dieu...

Je sais...

... et maintenant que je l'ai trouvée, je ne peux le croire. C'est comme si j'étais là, en train
De m'écrire à moi-même.

C'est bien ce que tu es en train de faire.

Cela ne ressemble pas à ce qu'est censée être une communication avec Dieu.

Tu veux des tambours et des trompettes? Je verrai quelles dispositions Je peux prendre.

Tu sais, n'est-ce pas, que certains vont qualifier tout ce livre de blasphème, surtout si Tu
Continues d'y apparaître sous les traits d'un petit malin.

Permets-Moi de t'expliquer une chose. Tu t'imagines que Dieu n'apparaît que d'une façon dans la vie. C'est une idée très dangereuse. Cela t'empêche de voir Dieu partout. Si tu crois que Dieu ne regarde que dans une direction, n'a qu'une voix ou n'existe que d'une façon, tu vas Me croiser jour et nuit sans Me voir. Tu vas passer toute ta vie à chercher Dieu sans Le trouver. Parce que tu cherches un Dieu masculin. J'utilise cela comme exemple. Il est dit que si tu ne vois pas Dieu dans le profane et le profond, tu ne verras que la moitié du tableau. C'est une grande Vérité
Dieu est dans la tristesse et le rire, dans l'amer et le doux. Il y a un but divin derrière chaque chose et, par conséquent, une présence divine en tout.

J'ai un jour commencé à écrire un livre intitulé Dieu est un sandwich au salami.

Cela aurait été un très bon livre. C'est Moi qui t'en ai donné l'inspiration. Pourquoi ne l'as-tu pas écrit?

J'avais l'impression de blasphémer. Ou du moins, d'être horriblement irrespectueux.

Tu veux dire merveilleusement irrespectueux! Qu'est-ce qui t'a donné l'idée que Dieu n'est que
«Respectueux»? Dieu est le haut et le bas. Le chaud et le froid. La gauche et la droite. Le respectueux et l'irrespectueux! Penses-tu que Dieu soit incapable de rire? T'imagines-tu que Dieu n'apprécie pas une bonne blague? Crois-tu que Dieu soit dépourvu d'humour? Je te le dis : c'est Dieu qui a inventé l'humour. Dois-tu parler tout bas lorsque tu Me parles? L'argot et la langue populaire ne sont-ils pas dans Mes cordes? Je te le dis, tu peux Me parler comme à ton meilleur ami. Crois-tu, vraiment, qu'il y ait un mot que Je n'aie jamais entendu? Un spectacle que Je n'aie jamais vu? Un son que Je ne connaisse pas?

Penses-tu que Je méprise certains tandis que J'en aime d'autres? Je te le dis, Je ne méprise rien.
Rien ne Me repousse. C'est la vie, et la vie, c'est le cadeau; le trésor indescriptible; le saint des saints. Je suis la vie, car Je suis l'étoffe de la vie. Chacun de ses aspects a un but divin. Rien n'existe (rien) sans qu'il y ait une raison comprise et approuvée par Dieu.

Comment est-ce possible? Et le mal que l'homme a créé?
Tu ne peux rien créer (ni une chose, ni un objet, ni un événement, ni aucune expérience d'aucune
Sorte) qui soit hors du plan de Dieu. Car le plan de Dieu est que tu crées tout ce que tu veux : la moindre chose. C'est dans cette liberté que repose l'expérience de Dieu en tant que Dieu, et c'est l'expérience pour laquelle Je T'ai créé. Ainsi que la vie même. Le mal, c'est ce que tu appelles le mal. Mais même cela, Je l'aime, car ce n'est qu'à travers ce que tu appelles le mal que tu peux connaître le bien; ce n'est qu'à travers ce que tu appelles l'œuvre du diable que tu peux connaître et accomplir l'œuvre de Dieu. Je n'aime pas plus le chaud que le froid, le haut que le bas, la gauche que la droite. Tout est relatif. Cela fait partie de ce qui est. Je n'aime pas davantage le «bien» que le «mal». Hitler est allé au ciel. Quand tu comprendras cela, tu comprendras Dieu.

Mais on m'a appris à croire, dans mon enfance, que le bien et le mal existent vraiment; que le bien et le mal sont vraiment opposés; que certaines choses ne sont ni correctes, ni bonnes, ni acceptables aux yeux de Dieu.


Tout est «acceptable» aux yeux de Dieu, car comment Dieu pourrait-il ne pas accepter ce qui est?
Rejeter une chose, c'est nier son existence. Dire qu'elle n'est pas correcte, c'est dire qu'elle ne fait pas partie de Moi – et c'est impossible. Cependant, retiens tes croyances et reste fidèle à tes valeurs, car ce sont les valeurs de tes parents, des parents de tes parents, de tes amis et de ta société. Elles forment la structure de ta vie, et les perdre serait défaire le tissu de ton expérience. Toutefois, examine-les une à une. Révise-les à la pièce. Ne démantèle pas la maison, mais regarde chaque brique et remplace celles qui semblent brisées, celles qui ne soutiennent plus la structure.
Tes idées sur le bien et le mal ne sont que cela : des idées. Ce sont les pensées qui fournissent la forme et créent la substance de Qui Tu Es. Il n'y aurait qu'une raison de les changer, de les retoucher: dans le seul cas où tu ne serais pas content de Qui Tu Es. Toi seul peux savoir si tu es heureux. Toi seul peux dire de ta vie: «C'est ma création (mon fils), en laquelle j'ai mis toute ma complaisance.» Si tes valeurs te servent, retiens-les. Mets-les de l'avant. Lutte pour les défendre.
Mais cherche à lutter d'une façon qui ne nuise à personne. Il n'est pas nécessaire de blesser pour
Guérir.

Tu dis «retiens tes valeurs», et tu dis en même temps que nos valeurs sont toutes mauvaises. Aide-moi à comprendre.


Je n'ai pas dit que vos valeurs sont mauvaises. Mais elles ne sont pas bonnes non plus. Ce ne sont
que des jugements. Des affirmations. Des décisions. La plupart ont été prises par quelqu'un d'autre. Tes parents, peut-être. Ta religion. Tes professeurs, tes historiens, tes politiciens. Parmi les jugements de valeur que tu as incorporés dans ta vérité, tu en as fait très peu toi-même, à
Partir de ta propre expérience. Pourtant, c'est pour l'expérience que tu es venu ici — et à partir de ton expérience, tu es venu te créer. Tu t'es créé à partir de l'expérience des autres. S'il existait un seul péché, ce serait celui-là : de te laisser devenir ce que tu es à cause de l'expérience des autres. C'est le «péché» que vous avez commis. Vous tous. Vous n'attendez pas de faire votre propre expérience, vous acceptez l'expérience des autres comme un évangile (littéralement). Puis, la première fois que vous rencontrez l'expérience véritable, vous superposez sur cette rencontre ce que vous pensez déjà savoir. Si vous n'aviez pas fait cela, vous auriez peut-être une expérience entièrement différente, une expérience qui donnerait tort à votre maître ou source originelle. Dans la plupart des cas, vous ne voulez pas donner tort à vos parents, à vos écoles, à vos religions, à vos traditions, à vos textes sacrés, alors vous niez votre propre expérience en faveur de ce qu'on vous a dit de penser. C'est dans votre attitude par rapport à la sexualité humaine qu'on en trouve le meilleur exemple. Chacun sait que l'expérience sexuelle peut être l'expérience physique la plus tendre, la plus excitante, la plus puissante, la plus vivifiante, la plus régénératrice, la plus stimulante, la plus affirmative, la plus intime, la plus unificatrice, la plus divertissante dont soient capables les humains. Ayant découvert cela de façon expérientielle, vous avez choisi plutôt d'accepter, à propos du sexe, les jugements, opinions et idées qu'ont promulgués les autres — qui ont tous un intérêt dans votre façon de penser. Ces opinions, jugements et idées étaient en contradiction directe avec votre propre expérience mais, parce que vous avez peur de donner tort à vos maîtres, vous êtes convaincus que votre expérience était mauvaise. Par conséquent, vous avez trahi votre propre vérité à ce sujet et les résultats en sont désastreux. Vous avez fait la même chose en ce qui concerne l'argent. Chaque fois, dans votre vie, que vous avez eu des tas et des tas d'argent, vous vous êtes merveilleusement bien sentis. Vous avez merveilleusement
Apprécié de le recevoir et vous avez apprécié de le dépenser. Il n'y avait rien de mal là-dedans, rien de mauvais, rien d'intrinsèquement «mauvais». Mais on vous a tellement inculqué les enseignements des autres à ce sujet que vous avez rejeté votre expérience en faveur de la «vérité». Ayant fait vôtre cette «vérité», vous avez formé autour d'elle des pensées qui sont créatrices. Vous avez ainsi créé autour de l'argent une réalité personnelle qui l'écarte de vous, car pourquoi chercheriez-vous à attirer ce qui n'est pas bon? Étonnamment, vous avez créé cette même contradiction autour de Dieu. Tout ce que ressent votre cœur à propos de Dieu vous dit que Dieu est bon. Tout ce que vos enseignants vous disent à propos de Dieu, c'est que Dieu est mauvais. Votre cœur vous dit que vous pouvez aimer Dieu sans peur. Vos enseignants vous disent qu'il faut craindre Dieu, car C'est un Dieu vengeur. Vous devez vivre dans la peur de la colère de Dieu, disent-ils. Vous devez trembler en Sa présence. Toute votre vie, vous devez Craindre le jugement du Seigneur, car le Seigneur est «juste», vous dit-on. Pardieu, vous serez en difficulté lorsque vous affronterez la terrible justice du Seigneur! Par conséquent, vous devez «obéir» aux commandements de Dieu, sinon... Surtout, ne posez pas de questions logiques telles que : «Si Dieu voulait une stricte obéissance à Ses Lois, pourquoi a-t-il créé la possibilité que ces Lois soient violées?» Ah, vos enseignants vous disent : parce que Dieu voulait que vous ayez le «libre choix». Mais où est la liberté de choix quand le choix d'une chose plutôt que d'une autre entraîne la condamnation? Où est le «libre arbitre» quand ce n'est pas votre volonté mais celle d'un autre qu'il faut accomplir? Ceux qui vous enseignent cela feraient de Dieu un hypocrite.
On vous dit que Dieu est pardon et compassion, mais que si vous ne demandez pas ce pardon de la
«bonne façon», que si vous ne «venez pas vers Dieu» convenablement, votre requête ne sera pas entendue, votre cri tombera dans l'oubli. Même cela, ce ne serait pas si mal s'il n'y avait qu'une seule façon convenable, mais il y a autant de «bonnes façons» d'enseigner qu'il y a d'enseignants. La plupart d'entre vous passez donc la plus grande part de votre vie adulte à chercher la «bonne façon» de vénérer, d'obéir et de servir Dieu. L'ironie de tout cela, c'est que Je ne veux pas de votre vénération, Je n'ai pas besoin de votre obéissance et vous n'avez pas à Me servir. Ces comportements sont ceux qu'ont exigés, historiquement, les monarques de la part de leurs sujets – et encore, en général les monarques égotistes, inécures et tyranniques. Ce ne sont d'aucune manière des demandes divines, et il semble remarquable que le monde n'ait pas déjà conclu que ces demandes sont contrefaites, car elles n'ont rien à voir avec les besoins ou désirs de la Déité. La Déité n'a aucun besoin. Tout Ce Qui Est est exactement cela: tout ce qui est. Par conséquent, Elle ne veut rien et ne manque de rien – par définition. Si vous choisissez de croire en un Dieu qui, d'une façon ou d'une autre, a besoin de quelque chose (et qui est si contrarié, s'Il ne l'obtient pas, qu'Il punit ceux dont II s'attendait à le recevoir), alors vous choisissez de croire en un Dieu beaucoup plus petit que Moi. Vous êtes vraiment les enfants d'un Dieu inférieur. Non, Mes enfants, s'il vous plaît, laissez-Moi vous assurer encore une fois, par ces écrits, que Je suis dépourvu de besoins. Je n'ai besoin de rien. Cela ne veut pas dire que Je sois sans désirs. Les désirs et les besoins ne sont pas la même chose (bien que nombre d'entre vous les ayez fait coïncider dans votre présente vie). Le désir est le commencement de toute création. C'est d'abord une pensée. C'est un grand sentiment de l'âme. C'est Dieu qui choisit ce qu'Il créera ensuite.

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