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l'âme&I'am

5 février 2012

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5 février 2012

A CEUX QUI SE POSENT DES QUESTIONS SUR DIEU (1) Passage tiré du livre « conversation avec Dieu"

Comment Dieu parle-t-il, et à qui?
Je parle à chacun. Tout le temps. La question n'est pas qui Je parle, mais : Qui écoute?
Tout d'abord, remplaçons le mot parler par communiquer. C'est un bien meilleur terme, plus riche, plus précis. Lorsque nous essayons de nous parler (Moi à toi, toi à Moi) nous sommes immédiatement contraints par l'incroyable limite des mots. Voilà pourquoi Je ne communique pas seulement en paroles. En réalité, Je le fais rarement. Je communique le plus souvent par le sentiment. Le sentiment est le langage de l'âme. Si tu veux savoir ce qui est vrai pour toi en ce qui concerne une chose précise, observe comment tu te sens par rapport à celle-ci. Les sentiments sont parfois difficiles à découvrir (et souvent même plus difficiles à reconnaître). Mais ta vérité suprême se trouve tapie dans tes sentiments les plus profonds. Je communique aussi par la pensée. La pensée et les sentiments ne sont pas la même chose, même s'ils se produisent parfois en même temps. En communiquant par la pensée, J'utilise souvent des images. C'est pourquoi les pensées sont plus efficaces que les seules paroles, en tant qu'outils de communication. Finalement, lorsque les sentiments, les pensées et l'expérience échouent, J'utilise des paroles. En vérité, les paroles sont l'outil de communication le moins efficace. C'est l'outil le plus souvent ouvert à l'interprétation, le plus souvent mal compris. Pourquoi donc? À cause de la nature des paroles. Les paroles ne sont que des émissions de sons : des bruits qui représentent les sentiments, les pensées et l'expérience. Ce sont des symboles. Des signes. Des insignes. Elles ne sont pas la Vérité. Elles ne sont pas ce qu'elles représentent. Les paroles peuvent t'aider à comprendre quelque chose. L'expérience te permet de connaître. Cependant, il y a des choses dont tu ne peux faire l'expérience. Je t'ai donc donné d'autres outils de connaissance. On les appelle les sentiments. Et les pensées. L'ironie suprême, c'est que tu aies accordé autant d'importance à la Parole de Dieu, et si peu à l'expérience. En fait, tu accordes si peu de valeur à l'expérience que, lorsque ton expérience de Dieu diffère de ce que as entendu dire de Dieu, tu écartes automatiquement l'expérience et tu acceptes les paroles, tandis que ce devrait être exactement le contraire. Ton expérience et tes sentiments à propos de quelque chose représentent ce que tu en sais de manière factuelle et intuitive. Les paroles ne peuvent servir qu'à symboliser ce que tu sais, elles peuvent souvent embrouiller ce que tu sais. Voilà donc les outils avec lesquels Je communique et, pourtant, ce ne sont pas les méthodes, car les sentiments, les pensées et l'expérience ne viennent pas tous de Moi. D'autres ont prononcé bien des paroles en Mon nom. Bien des pensées et bien des sentiments ont été parrainés par des causes que Je n'avais pas directement créées. Il en résulte bien des expériences. Le défi, c'est d'avoir suffisamment de discernement. La difficulté, C'est de connaître la différence entre les messages de Dieu et les données provenant d'autres sources. Cette distinction devient simple lorsqu'on applique une règle de base :

Ta Pensée la Plus Élevée, ta Parole la Plus Claire, ton Sentiment le Plus Magnifique viennent toujours de Moi. Tout le reste provient d'une autre source. Ce travail de distinction devient alors facile, car même le débutant ne devrait avoir aucune difficulté à identifier ce qu'il y a de Plus Élevé, de Plus Clair et de Plus Magnifique. Je te donne toutefois les indications suivantes La Pensée la Plus Élevée est toujours celle qui renferme la joie. Les Paroles les Plus Claires sont celles qui contiennent la vérité. Le Sentiment le Plus Magnifique est celui que tu appelles amour. Joie, vérité, amour. Les trois sont interchangeables et l'un mène toujours aux autres. Peu importe dans quel ordre on les place. Une fois qu'on a distingué, à l'aide de ces indications, Mes messages de ceux qui proviennent d'une autre source, il ne reste plus qu'à savoir si Mes messages seront entendus. La plupart ne le sont pas. Certains, parce qu'ils semblent trop beaux pour être vrais, d'autres, parce qu'ils semblent trop difficiles à suivre. Un grand nombre d'entre eux, parce qu'ils sont tout simplement mal compris. La plupart, parce qu'ils ne sont pas reçus. Mon messager le plus puissant est l'expérience, et même celui-là, tu l'ignores. Surtout celui-là, tu l'ignores. Ton monde ne serait pas dans son état actuel si tu avais tout simplement été à l'écoute de ton expérience. Puisque tu n'as pas écouté ton expérience, tu continues de la re-vivre, à répétition. Car Mon but ne sera pas contrecarré, ni Ma volonté ignorée. Tu recevras sûrement le message. Tôt ou tard. Mais Je ne t'y obligerai pas. Je ne te forcerai jamais, car Je t'ai donné un libre arbitre (le pouvoir de faire ce que tu veux) et Je ne te le retirerai jamais. Ainsi, Je continuerai de t'envoyer les mêmes messages, encore et toujours, à travers les millénaires et dans tous les coins de l'univers que tu occupes. À l'infini, Je t'enverrai Mes messages, jusqu'à ce que tu les aies reçus et accueillis en les considérants comme les tiens. Mes messages arriveront sous cent formes, à mille moments, sur un million d'années. Si tu écoutes vraiment, tu ne pourras les manquer. Lorsque tu les auras vraiment entendus, tu ne pourras les ignorer. Ainsi, notre communication deviendra sérieuse. Car, dans le passé, tu t'es contenté de Me parler, de Me prier, d'intercéder auprès de Moi, de M'implorer. Mais, maintenant, Je peux te répondre, comme d'ailleurs Je suis en train de le faire en ce moment.

Avec qui Dieu communique-t-Il? Y a-t-il des gens extraordinaires? Y a-t-il des moments extraordinaires?

Tous les gens sont extraordinaires et tous les moments sont précieux. Aucune personne, ni aucun moment, n'est plus extraordinaire qu'un autre. Bien des gens choisissent de croire que Dieu communique par des moyens extraordinaires et seulement avec des gens extraordinaires. Cela enlève à l'ensemble des gens la responsabilité d'entendre Mon message, et surtout de le recevoir (c'est une autre affaire), et cela leur permet de prendre la parole d'un autre dans tous
les domaines. Ainsi, tu n'es pas obligé de M'écouter, car tu es d'avis que d'autres M'ont entendu parler de tout et que tu peux toujours les écouter. Lorsque tu écoutes ce que d'autres gens croient M'avoir entendu dire, cela t'enlève l'obligation de penser. C'est la principale raison pour laquelle la plupart des gens se détournent des messages que Je leur envoie à un niveau personnel. Si tu reconnais recevoir directement Mes messages, tu es alors responsable de les interpréter. Il est beaucoup plus sécurisant et facile d'accepter l'interprétation des autres (même de ceux qui ont vécu il y a 2 000 ans) que de chercher à interpréter le message que tu peux fort bien recevoir en ce moment même.

5 février 2012

Juste comme ça ?

Que celui qui ressent la douleur, ne s'inquiète pas, qu'il retire le jugement et ça douleur disparaitra. Aimez-vous profondément, personnellement avant d'aimer les autres, s'aimer soi-même c'est adorer la création de DIEU que nous sommes ! Ainsi vous pourrez aimer les autres avec une profondeur exaltante. Mais le souci c'est que l'homme se crois imparfait et donc juge la création de Dieu comme imparfaite. Mes frères et sœurs que celui qui croit que DIEU peut créer quoi que soit d'imparfait ouvre les yeux, le seigneur nous a conçus à son image et à sa ressemblance. Si nous ne voyons en nous la perfection de son dessein comment pourrons le voir chez son prochain.

Le présent est ici le reste n'existe pas, vivre l'instant plutot que de revivre le passé, le futur n'est qu'illusoire ! nous n'avons pas à nous tourner vers l'exterieur pour comprendre que la vérité est deja en nous ! le savoir viens du coeur et les erreurs sont humaines celui qui abondonne sa tête pour élévé son âme découvrira son coeur et la verité suppreme qui se trouve à l'interieur, L'AMOUR !

5 février 2012

citations !

Je me suis rendu compte que j'avais de moins en moins de choses à dire, jusqu'au moment où, finalement, je me suis tu. Dans le silence, j'ai découvert la voix de Dieu. (Søren Kierkegaard- Philosophe et théologien danois)

La nature a des perfections pour montrer qu'elle est l'image de Dieu, et des défauts pour montrer qu'elle n'en est que l'image.(Blaise pascal - Philosophe et mathématicien français)

Si Dieu ne pardonnait pas, son paradis resterait vide. (Proverbe Arabe)

5 février 2012

Tiré de « Conversation avec Dieu Tome 2»

Mais comment un être humain rationnel peut-il ignorer son expérience antérieure à l'instant
Où une chose se produit? N'est-il pas normal de se rappeler tout ce qu'on sait à son sujet et de
Réagir à partir de cela?

C'est peut-être normal, mais ce n'est pas naturel. «Normal» qualifie une chose qu'on fait
Habituellement. «Naturel», c'est l'état dans lequel tu te trouves lorsque tu n'essaies pas d'être «normal»! Naturel et normal, ce n'est pas la même chose. À tout moment tu peux faire ce que tu fais Normalement ou faire ce qui vient naturellement. Je te dis ceci : rien n'est plus naturel que l'amour. Si tu agis avec amour, tu agiras naturellement. Si tu agis avec peur, ressentiment, colère, tu agiras Peut-être normalement, mais tu n'agiras jamais naturellement.

Comment puis-je agir avec amour quand toute mon expérience antérieure me hurle qu'un
«Moment» particulier est susceptible d'être pénible?

Ignore ton expérience antérieure et sois dans l'instant. Sois Ici Maintenant. Vois avec quoi il faut
Travailler maintenant afin de te créer à neuf. Rappelle-toi, c'est ce que tu fais ici. Tu es venu en ce monde ainsi, à cette époque, à cet endroit, pour savoir Qui Tu Es et pour créer Qui Tu Souhaites Être. C'est le but de toute la vie. La vie est un processus continuel, éternel, de re-création. Vous continuez De vous recréer à l'image d'une meilleure idée que vous vous faites de vous-mêmes.

Mais n'est-ce pas plutôt comme l'homme qui a sauté du plus haut édifice, certain de
Pouvoir voler? Il ignorait son «expérience antérieure» et l'«expérience des autres telle qu'il
L’avait observée», et a sauté du haut de l'édifice, tout en déclarant «Je suis Dieu!» Cela ne semble pas très brillant.

Et Je te dis ceci : des hommes ont atteint des résultats beaucoup plus grands que le vol. Des
Hommes ont guéri la maladie. Des hommes ont ranimé des morts.

Un homme l'a fait.

Tu penses qu'un seul homme a reçu de tels pouvoirs sur l'univers matériel?

Un seul homme en a fait la démonstration.

Pas du tout. Qui a écarté les eaux de la Mer Rouge?

Dieu.

En effet, mais qui a invoqué Dieu pour le faire?
Moïse.

Exactement. Et qui M'a invoqué pour guérir les malades et ranimer les morts?

Jésus.

Oui. Alors, crois-tu que ce que Moïse et Jésus ont fait, tu ne peux pas le faire?

Mais ils ne l'ont pas fait! Ils T'ont demandé à Toi de le faire! C'est différent.

D'accord. Tenons-nous-en, pour l'instant, à ton idée. Et crois-tu que tu ne peux Me demander ces
Mêmes choses miraculeuses?

Je suppose que oui.

Et te les accorderais-Je?

Je ne sais pas.

Voilà la différence entre Moïse et toi! Voilà ce qui te sépare de Jésus!

Bien des gens croient que s'ils demandent au nom de Jésus, Tu leur accorderas vraiment
Leur requête.

Oui, bien des gens croient cela. Ils croient n'avoir aucun pouvoir, mais comme ils ont vu (ou croient
D’autres qui ont vu) le pouvoir de Jésus, ils demandent en son nom. Même s'il a dit : «Pourquoi êtes-vous Si étonnés? Ces choses, et bien d'autres, vous les ferez aussi.» Mais les gens ne pouvaient pas le croire. Beaucoup ne le croient pas encore. Vous vous croyez tous indignes. Alors, vous demandez au nom de Jésus. Ou de la Bienheureuse Vierge Marie. Ou du «saint patron» de ceci ou cela. Ou du Dieu Soleil. Ou de l'esprit de l'Orient. Vous Utilisez le nom de n'importe qui, de n'importe qui, sauf le vôtre! Mais je te dis ceci : demande et tu recevras. Cherche et tu trouveras. Frappe et on t'ouvrira. Saute en bas de l'édifice et tu voleras. Il y a des gens qui ont lévité. Peux-tu croire cela?

Oui, j'en ai entendu parler.

Et des gens qui ont traversé les murs. Et qui ont même quitté leur corps.

Oui, oui. Mais je n'ai jamais vu personne traverser les murs et je ne suggère à personne
D’essayer. Je ne crois pas non plus qu'il faille sauter en bas des édifices. Ce n'est probablement
pas bon pour la santé.

Cet homme a trouvé la mort non pas parce qu'il n'aurait pas pu voler à partir du bon état d'Être mais parce qu'il n'aurait jamais pu faire montre de Divinité en essayant de montrer qu'il était séparé de vous.

Explique, s'il Te plaît.

L'homme qui se trouvait au sommet de l'édifice vivait dans un monde d'illusions : il s'imaginait
différent de vous. En déclarant «Je suis Dieu», il commençait sa démonstration par un mensonge. Il espérait devenir séparé. Plus grand. Plus puissant.

C'était un acte de l'ego.

L'ego, ce qui est séparé, individuel, ne peut jamais reproduire ou démontrer ce qui est Un.
En cherchant à démontrer qu'il était Dieu, l'homme qui se trouvait au sommet de l'édifice ne
démontrait que sa séparation, et non son unité avec toutes choses. Ainsi, il a cherché à démontrer la Divinité en démontrant l'Indivinité, et a échoué. Jésus, par contre, démontrait la Divinité en démontrant l'Unité, et en voyant l'Unité et l'Entièreté partout où (et avec qui que ce soit) il regardait. En cela, sa conscience et Ma conscience ne faisaient qu'Une et, dans cet état, tout ce qu'il invoquait devenait manifeste dans sa Divine Réalité en cet Instant Sacré.

Je vois. Alors, il suffit d'avoir, pour accomplir des miracles, la «Conscience du Christ»! Eh
bien, cela devrait simplifier les choses...

C'est déjà le cas. C'est plus simple que tu ne le crois. Et bien des gens ont atteint cette conscience.
Beaucoup sont devenus Christ, pas seulement Jésus de Nazareth. Toi aussi, tu peux devenir Christ.

Comment...?

En cherchant à l'être. En choisissant de l'être. Mais c'est un choix que tu dois faire à chaque jour, à
chaque minute. Cela doit devenir le but même de ta vie. C'est le but de ta vie; seulement, tu ne le sais pas. Et même si tu le sais, même si tu te rappelles l'exquise raison de ton existence, tu ne sembles pas savoir comment y arriver à partir de ta situation actuelle.

Oui, c'est vrai. Alors, comment puis-je passer de mon état actuel à celui que je veux
atteindre?

Je te le dis, encore une fois : cherche et tu trouveras. Frappe et on t'ouvrira.

Je «cherche» et je «frappe» depuis 35 ans. Pardonne-moi si cette réplique m'ennuie un peu.

Pour ne pas dire que tu te sens «déçu», n'est-ce pas? Mais en réalité, même si Je dois te donner de
bonnes notes pour avoir essayé, un «A pour l'effort», en quelque sorte, Je ne peux pas dire, Je ne peux pas être d'accord avec toi lorsque tu dis que tu cherches et que tu frappes depuis 35 ans.
Entendons-nous pour dire que tu cherches et que tu frappes par intermittence depuis 35 ans; la
plupart du temps, tu ne le fais pas. Dans le passé, alors que tu étais très jeune, tu ne venais à moi que lorsque tu étais en difficulté, lorsque tu avais besoin de quelque chose. À mesure que tu as vieilli et mûri, tu t'es aperçu que ce n'était probablement pas une relation juste avec Dieu et tu as cherché à créer quelque chose de plus significatif. Même alors, J'étais un phénomène occasionnel, sans plus.
Encore plus tard, à mesure que tu en es venu à comprendre que l'union avec Dieu ne peut être
atteinte que par la communion avec Dieu, tu as entrepris les pratiques et comportements par lesquels tu pouvais atteindre à la communion, mais même là, tu t'y engageais de façon sporadique et inconstante.
Tu as médité, tu t'es livré à des rituels, tu M'as invoqué par la prière et la psalmodie, tu as évoqué
l'Esprit de Moi en toi, mais seulement lorsque cela te convenait, seulement lorsque tu en sentais
l'inspiration. Et, même si ton expérience de Moi était splendide en ces occasions, tu as passé 95 pour cent de ta vie coincé dans l'illusion de la séparation, et quelques moments fugaces, çà et là, dans la réalisation de la réalité ultime. Tu crois encore que ta vie se résume à des réparations d'auto, à des factures de téléphone et à ce que tu veux tirer de tes relations, qu'elle est à propos des drames que tu as créés, plutôt que créateur de ces drames. Il te faudra encore apprendre pourquoi tu continues de créer tes drames. Tu es trop occupé à les jouer. Tu dis comprendre le sens de la vie, mais tu ne vis pas ce que tu en comprends. Tu dis connaître la voie qui mène à la communion avec Dieu, mais tu ne l'empruntes pas. Tu prétends être sur la voie, mais tu n'y chemines pas. Puis tu viens Me voir en disant que tu cherches et que tu frappes depuis 35 ans. Je déteste devoir t'enlever tes illusions, mais...
II est temps que tu cesses d'entretenir des illusions à Mon égard et que tu commences à te chercher tel que tu es vraiment. Maintenant, Je te dis ceci : tu veux «devenir Christ»? Agis comme le Christ, à chaque minute de chaque jour. (Ce n'est pas que tu ne saches pas comment. II t'a montré la voie.) Sois comme le Christ en toute circonstance. (Ce n'est pas faute de moyens. II t'a laissé des instructions.) Tu n'es pas dépourvu d'aide en cela, au cas où tu en chercherais. Je te donne des directives à chaque minute de chaque jour. Je Suis la petite voix calme à l'intérieur, qui sait de quel côté aller, quel sentier emprunter, quelle réponse donner, quelle action appliquer, quelle parole prononcer, quelle réalité créer si tu cherches véritablement la communion et l'unité avec Moi. Contente-toi de M'écouter.

J'imagine que je ne sais pas comment faire.

Oh, quelle sottise! C'est ce que tu es en train de faire! Fais-le tout le temps, c'est tout.

Je ne peux pas me promener avec un bloc-notes jaune, de format légal, à chaque minute de
La journée. Je ne peux tout arrêter et commencer à T'écrire des notes, en espérant que Tu te
Pointeras avec l'une de Tes brillantes réponses.

Merci. Elles sont vraiment brillantes! Et en voici une autre : oui, tu le peux! Autrement dit, si quelqu'un te disait que tu peux avoir un Lien direct avec Dieu, un lien direct, une ligne directe, à la seule condition de t'assurer d'avoir, en tout temps, du papier et un stylo à portée de la main, le ferais-tu?

Euh, oui, bien sûr.

Et pourtant, tu viens de dire que tu ne le ferais pas. Ou que tu «ne peux pas». Alors, qu'est-ce qui se passe? Qu'est-ce que tu dis? Quelle est ta vérité? Alors, la Bonne Nouvelle, c'est que tu n'as même pas besoin d'un bloc-notes et d'un stylo. Je suis toujours avec toi. Je ne vis pas dans le stylo. Je vis en toi.

C'est vrai, n'est-ce pas... Je veux dire : je peux vraiment croire ça, non?

Bien sûr, que tu peux le croire. C'est ce que Je te demande de croire depuis le début. C'est ce que
chaque Maître, y compris Jésus, t'a dit. C'est l'enseignement central. C'est la vérité ultime.
Je suis avec toi, toujours, même jusqu'à la fin des temps. Peux-tu croire cela?

Oui, maintenant, je le crois. C'est-à-dire plus que jamais.

Bien. Alors, utilise-Moi. Si c'est efficace, dans ton cas, de prendre un bloc-notes et un stylo (et, je dois dire, cela semble plutôt efficace dans ton cas), alors prends un bloc-notes et un stylo. Plus souvent. À chaque jour. À chaque heure, s'il le faut. Rapproche-toi de Moi. Rapproche-toi de Moi ! Fais ce que tu peux. Fais ce que tu dois. Fais le nécessaire. Récite un chapelet. Embrasse une pierre. Incline-toi vers l'Est. Psalmodie. Fais balancer un pendule. Fais un test musculaire. Ou écris un livre. Fais le nécessaire. Chacun de vous a sa propre structure. Chacun de vous M'a compris, M'a créé à sa façon. Pour certains d'entre vous, Je suis un homme. Pour certains d'entre vous, Je suis une femme. Pour certains, Je suis les deux. Pour certains, Je ne suis ni l'un ni l'autre. Pour certains d'entre vous, je suis pure énergie. Pour certains, le sentiment ultime, que vous appelez amour. Et certains d'entre vous n'ont aucune idée de ce que Je suis. Vous savez tout simplement que JE SUIS. Et c'est vrai. JE SUIS. Je suis le vent qui ébouriffe tes cheveux. Je suis le soleil qui réchauffe ton corps. Je suis la pluie qui danse sur ton visage. Je suis l'odeur des fleurs dans l'air et Je suis les fleurs qui font monter leur parfum. Je suis l'air qui transporte le parfum. Je suis le commencement de ta première pensée. Je suis la fin de ta dernière. Je suis l'idée qui a déclenché ton moment le plus brillant. Je suis la gloire de son accomplissement. Je suis le sentiment qui a alimenté la chose la plus affectueuse que tu aies faite. Je suis la part de toi qui désire sans cesse ce sentiment. Tout ce qui te convient, tout ce qui le fait arriver, peu importe le rituel, la cérémonie, la démonstration, la méditation, la pensée, la chanson, le mot ou l'action qu'il te faut pour te «relier», fais-le. Fais-Ie en souvenir de Moi.

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5 février 2012

Tiré de « Conversation avec Dieu Tome 2»

Oui. Alors, pouvons-nous reprendre? Parle-moi du Temps.

Aucun moment ne vaut le pré-sent!
Tu as déjà entendu cela, J'en suis sûr. Mais tu n'as pas compris. Maintenant, tu comprends.

II n'y a d'autre temps que celui-ci. Il n'y a d'autre instant que celui-ci. Il y a «maintenant», c'est tout.

Et «hier» et «demain»?

Des créations de ton imagination. Des constructions de ton esprit. Inexistantes dans l'Ultime Réalité. Tout ce qui est jamais arrivé, est en train d'arriver et arrivera jamais, est en train d'arriver maintenant.

Je ne comprends pas.

Tu ne peux pas. Pas complètement. Mais tu peux commencer à comprendre. Et une petite idée de
départ, c'est tout ce qu'il te faut, à présent. Alors... écoute. Le «temps» n'est pas un continuum. C'est un élément de relativité vertical et non horizontal. Ne t'imagine pas qu'il va de gauche à droite, comme une prétendue ligne temporelle qui irait de la naissance à la mort pour chaque individu, et d'un point délimité à un point délimité pour l'univers. Le «temps» est vertical! Imagine un pique-notes qui représenterait l'Éternel Instant présent. Alors, imagine des feuilles de papier empilées sur la tige. Ce sont les éléments du temps. Chaque élément est séparé et distinct, mais chacun existe en même temps que l'autre. Toutes les feuilles sont sur la tige en même temps! Autant qu'il y en aura jamais, autant qu'il y en a jamais eu... Il n'y a qu'Un Seul Instant, cet instant, l'Éternel Instant de Maintenant. C'est maintenant que tout se passe et qu'on Me glorifie. La gloire de Dieu ne connaît pas l'attente. J'ai procédé ainsi parce que Je ne pouvais tout simplement pas attendre! J'étais si heureux d'Être Qui Je Suis que je brûlais tout simplement de manifester cela dans Ma réalité. Alors, BOUM, voici : ici, maintenant, TOUT ÇA! Cela n'a ni Commencement ni Fin. Cela, l'Ensemble de Tout, EST, tout simplement. C'est dans l'Être que repose ton expérience, et ton plus grand secret. Tu peux circuler dans la Conscience, au sein de l'Être, vers le «moment» ou l'«endroit» de ton choix.

Tu veux dire que nous pouvons voyager dans le temps?

En effet, et beaucoup d'entre vous l'ont fait. D'ailleurs, vous l'avez tous fait, et vous le faites
régulièrement, en général dans ce que vous appelez l'état de rêve. La plupart d'entre vous n'en ont pas conscience. Vous ne pouvez en retenir la conscience. Mais l'énergie s'accroche à vous comme de la colle et, parfois, il y a suffisamment de résidus pour que d'autres, sensibles à cette énergie, puissent saisir des choses de votre «passé» ou de votre «futur». Ceux qui sentent ou «lisent» ces résidus, vous les appelez voyants ou clairvoyants. Parfois, les résidus sont suffisants pour que vous constatiez vous-même, avec votre conscience limitée, que vous avez «déjà été ici». Tout votre être est soudainement ébranlé par la prise de conscience que vous «avez déjà fait tout cela».

Le déjà-vu!

Oui. Ou ce merveilleux sentiment, lorsque vous rencontrez quelqu'un, de l'avoir connu toute votre vie, de toute éternité! C'est un sentiment spectaculaire. C'est un sentiment merveilleux. Et c'est un sentiment véritable. Vous connaissez cette âme depuis l'éternité! L'éternité, c'est maintenant!
Alors, tu as souvent regardé vers le haut, ou vers le bas, à partir de ton «bout de papier» sur la tige, et vu tous les autres bouts de papier! Et tu t'es vu toi-même, là, car une partie de Toi se trouve sur chaque feuille!
Comment est-ce possible?

Je te dis ceci : tu as toujours été, tu es maintenant et tu seras à jamais. Il n'y a jamais eu un seul
instant où tu n'étais pas, et il n'y en aura jamais.

Attends! Et l'idée de «vieilles âmes»! Certaines âmes ne sont-elles pas plus «vieilles» que d'autres?

Rien n'est «plus vieux» que quoi que ce soit. J'ai créé TOUT EN MÊME TEMPS, et Tout Cela existe
maintenant. L'expérience de «plus vieux» et de «plus jeune» à laquelle tu fais référence a quelque chose à voir avec les niveaux de conscience d'une âme particulière, ou les Aspects de l'Être. Tu es tous les Aspects de l'Être, tout simplement des parties de Ce Qui Est. Dans chacune de ses parties est incrustée la conscience de l'Ensemble. Chaque élément en porte l'empreinte. La «prise de conscience» est l'expérience de l'éveil de cette conscience. L'aspect individuel du TOUT prend conscience de Lui-même. II devient, littéralement, conscient de soi. Puis, graduellement, il prend conscience de tous les autres, puis du fait qu'il n'y a personne d'autre, que Tout est Un. Puis, en définitive, de Moi. De Moi le Magnifique!

Dis donc, Tu T'aimes vraiment, non?

Pas toi...?

Oui, oui! Je Te trouve extraordinaire!

Je suis d'accord. Et Je te trouve extraordinaire! C'est le seul point de désaccord entre Toi et Moi. Tu ne te trouves pas extraordinaire!

Comment puis-je me trouver extraordinaire quand je vois tous mes défauts, toutes mes
fautes, tout mon mal?

Je te dis ceci : il n'y a pas de mal!

J'aimerais tellement que ce soit vrai.

Tu es parfait, tel quel.

J'aimerais que ce soit vrai, ça aussi.

Mais c'est vrai! Un arbre n'est pas moins parfait parce que c'est une graine. Un petit enfant n'est pas moins parfait qu'un adulte. C'est la perfection même. Parce qu'il ne peut rien faire, ne sait rien, cela ne le rend pas moins parfait. Une enfant fait des erreurs. Elle se dresse. Elle fait ses premiers pas. Elle tombe. Elle se redresse, vacille un peu, s'accroche à la jambe de sa maman. Est-ce que cette enfant est imparfaite pour autant? Je te dis que c'est tout le contraire! Cette enfant est la perfection même, totalement et parfaitement adorable. Il en va de même pour toi.


Mais cette enfant n'a rien fait de mal! Cette enfant n'a pas consciemment désobéi, blessé personne, ne s'est fait aucun tort à elle-même.

Cette enfant ne fait pas la différence entre le bien et le mal.

Précisément.

Toi non plus.

Mais je la fais! Je sais qu'il est mal de tuer des gens et bien de les aimer. Je sais qu'il est mal deblesser et bien de guérir, d'améliorer les choses. Je sais qu'il est mal de prendre ce qui ne m'appartient pas, d'utiliser quelqu'un d'autre, d'être malhonnête.

Je pourrais te montrer des cas où chacun de ces «torts» serait correct.

Tu te moques de moi, maintenant.

Pas du tout. J'énonce des faits.

Si tu dis qu'il y a des exceptions à chaque règle, alors je suis d'accord.

S'il y a des exceptions à une règle, alors ce n'est pas une règle.

Es-Tu en train de me dire qu'il n'est pas mauvais de tuer, de blesser, de voler?

Cela dépend de ce que tu tentes de faire.

D'accord, d'accord, je pige. Mais ça ne légitime pas ces choses. Parfois, il faut faire de mauvaises choses pour arriver à une bonne fin.

Ça n'en fait pas du tout de «mauvaises choses», alors, non? Ce ne sont que des moyens pour arriver à une fin.


Es-Tu en train de me dire que la fin justifie les moyens?

Qu'en penses-tu?

Non. Absolument pas.

Ainsi soit-il. Ne vois-tu pas ce que tu es en train de faire? Tu inventes les règles à mesure que tu avances! Et ne vois-tu rien d'autre? C'est parfaitement correct. C'est ce que tu es censé faire!
Toute la vie est un processus qui consiste à décider Qui Tu Es, puis à en faire l'expérience. À mesure que tu élargis ta vision, tu inventes de nouvelles règles pour l'englober! À mesure que tu élargis ton idée à propos de ton Soi, tu crées de nouvelles obligations et interdictions, des oui et des non
autour de cela. Ce sont des frontières qui «retiennent» ce qui ne peut pas être retenu. Tu ne peux te limiter à «toi», car tu es illimité comme l'Univers. Mais tu peux créer un concept à partir de ton être sans limite : en imaginant, puis en acceptant des frontières. En un sens, c'est ta façon de te connaître dans ce que tu as de particulier. Ce qui est sans frontière est sans frontière. Ce qui est sans limite est sans limite. Cela ne peut exister nulle part, parce que c'est partout. Si c'est partout, ce n'est nulle part en particulier. Dieu est partout. Par conséquent, Dieu n'est nulle part en particulier, car pour être quelque part en particulier, Dieu devrait ne pas être ailleurs, ce qui n'est pas possible pour Dieu. Une seule chose n'est «pas possible» pour Dieu : c'est que Dieu ne soit pas Dieu. Dieu ne peut pas «ne pas être». Et Dieu ne peut pas ne pas être semblable à Lui-même. Dieu ne peut Se «dédiviniser». Je suis partout, c'est tout. Comme je suis partout, je ne suis nulle part. Si je ne suis NULLE PART, où suis-je? ICI MAINTENANT (NOWHERE = NOW HERE.)

J'aime ça! Tu as soulevé ce point dans le premier livre, mais j'aime ça, alors je Te laisse continuer.

C'est très gentil de ta part. Et comprends-tu mieux maintenant? Vois-tu comment tu as créé tes idées de «bien» et de «mal»? Vois-tu que tu as créé les concepts de «bien» et de «mal» tout simplement pour définir Qui Tu Es? Vois-tu que, sans ces définitions, ces frontières, tu n'es rien?
Et vois-tu que, comme Moi, tu changes sans cesse les frontières à mesure que tu changes les Idées
que tu te fais de Qui Tu Es?

Bon, je comprends ce que Tu dis, mais je n'ai pas l'impression d'avoir beaucoup changé les
frontières, mes propres frontières personnelles. Pour moi, tuer a toujours été un mal. Voler a
toujours été un mal. Blesser quelqu'un a toujours été un mal. Les concepts les plus élevés
selon lesquels nous nous gouvernons sont en place depuis le commencement des temps et la
plupart des êtres humains s'entendent là-dessus.

Alors, pourquoi faites-vous la guerre?

Parce qu'il y a toujours quelqu'un qui enfreint les règles. Dans n'importe quel baril, il y a une pomme gâtée.

Ce que Je vais te dire maintenant, et dans les passages qui suivent, sera peut-être très difficile à
comprendre et à accepter pour certaines personnes. Cela va à l'encontre d'une grande part de ce qui est tenu pour vrai dans votre système de pensée actuel. Cependant, pour que ce dialogue vous soit utile, Je ne peux pas vous laisser vivre davantage avec ces structures de pensée. Alors, nous devons maintenant, dans ce deuxième livre, affronter certains de ces concepts. Mais pour un certain temps, ce sera cahoteux. Es-tu prêt?

Je crois bien que oui. Merci de l'avertissement. Qu'y a-t-il de si dramatique ou de difficile à
comprendre ou à accepter dans ce que Tu vas me dire?

Je vais te dire ceci : il n'y a pas de «pommes pourries». II n'y a que des gens qui sont en désaccord
avec ton point de vue, des gens qui construisent un modèle du monde différent. Je vais te dire ceci:
personne ne fait rien de mauvais, compte tenu de son modèle du monde.

Alors, c'est que son «modèle» est complètement faussé. Je sais ce qui est bien et mal et, si
d'autres ne le savent pas, je ne suis pas fou pour autant. Ce sont eux qui sont fous!

Je regrette de te dire que c'est cette attitude précise qui déclenche les guerres.

Je sais, je sais. Je le disais exprès. Je ne faisais que répéter ici ce que j'ai entendu dire par
bien d'autres gens. Mais comment puis-je répondre à ces gens? Que pourrais-je leur dire?


Tu pourrais leur dire que les idées que les gens se font du «bien» et du «mal» changent, et ont
changé, continuellement d'une culture à une autre, d'une période à une autre, d'une religion à une autre, d'un endroit à un autre... et même d'une famille à une autre et d'une personne à une autre. Tu pourrais leur rappeler que ce qu'une foule de gens trouvaient «bien» à une époque, brûler les gens au bûcher pour ce qu'on appelait alors la sorcellerie, par exemple, est aujourd'hui considéré comme étant «mauvais». Tu pourrais leur dire qu'une définition du «bien» et du «mal» est une définition fondée non seulement sur le temps, mais aussi sur la simple géographie. Tu pourrais leur faire remarquer que certaines activités sur votre planète (la prostitution, par exemple) sont illégales à un endroit mais légales ailleurs, à seulement quelques kilomètres. Ainsi, que l'on juge une personne pour avoir fait quelque chose de «mal», ce n'est pas tellement en fonction de ce que cette personne a fait, mais de l'endroit où elle l'a fait. Je vais maintenant répéter une chose que J'ai dite dans le Tome 1, et Je sais que certains ont eu beaucoup de mal à la saisir, à la comprendre. Hitler est allé au ciel.


Je ne suis pas sûr que les gens soient ouverts à cette idée.

Le but de ce livre, comme de tous les livres de la trilogie que nous sommes en train de créer, est de
susciter une ouverture d'esprit; une ouverture d'esprit envers un nouveau paradigme, une
nouvelle compréhension : une vision plus vaste, une vision plus grandiose.

Eh bien, je vais devoir poser ici les questions que tant de gens, je le sais, se posent et veulent poser. Comment un homme comme Hitler a-t-il pu aller au ciel? Chaque religion du monde... j'imagine, vraiment chacune d'entre elles, l'a condamné et envoyé en enfer.


Tout d'abord, il ne pouvait pas aller en enfer parce que l'enfer n'existe pas. Par conséquent, il ne
pouvait aller qu'à un seul endroit. Mais cela soulève la question. La vraie question, c'est : les gestes d'Hitler étaient-ils «mauvais»? Toutefois, J'ai dit et répété qu'il n'y a ni «bien» ni «mal» dans l'univers. En soi, une chose n'est ni bonne ni mauvaise. Une chose est, tout simplement.
Alors, l'idée selon laquelle Hitler était un monstre est fondée sur le fait qu'il a ordonné le meurtre de millions de gens, n'est-ce pas?

De toute évidence, oui.


Mais si je te disais que ce que tu appelles la «mort» est la chose la plus belle qui puisse arriver à
quiconque, qu'en dirais-tu?

J'aurais de la difficulté à l'accepter.

Tu crois que la vie sur Terre est meilleure que la vie au ciel? Je te dis ceci : à l'instant de ta mort, tu
atteindras la liberté la plus grande, la paix la plus grande, la joie la plus grande et l'amour le plus grand que tu aies jamais connus. Par conséquent, punirons-nous le renard pour avoir poussé le lapin dans les ronces?

Tu ignores le fait que, même si la vie après la mort est merveilleuse, notre vie ici-bas ne
doit pas prendre fin contre notre volonté. Nous sommes venus ici pour accomplir quelque
chose, pour faire l'expérience de quelque chose, pour apprendre quelque chose : il n'est pas
bien que nos vies soient interrompues par un truand maniaque aux idées malsaines.


Tout d'abord, vous n'êtes pas ici pour apprendre quoi que ce soit. (Relis le Tome 1!) La vie n'est pas
une école et ton but ici n'est pas d'apprendre; il est de te r-appeler, de te souvenir. Quant à ton argument principal, la vie est souvent «interrompue» par bien des choses... un ouragan, un tremblement de terre...

C'est différent. Tu parles d'un Acte de Dieu.

Chaque événement est un Acte de Dieu. T'imagines-tu qu'un événement puisse survenir contre Ma volonté? T'imagines-tu pouvoir même lever le petit doigt si Je décidais le contraire? Tu ne peux rien faire si Je suis contre. Mais continuons à explorer ensemble cette idée que la mort est «mauvaise». Est-il «mauvais» qu'une vie soit interrompue par la maladie?

«Mauvais» n'est pas le terme approprié ici. Ce sont des causes naturelles. Ça ne se compare
pas à un être humain comme Hitler qui tue des gens.

Et un accident? Un stupide accident...?

Même chose. C'est malheureux, tragique, mais c'est la Volonté de Dieu. Nous ne pouvons regarder dans l'esprit de Dieu pour y découvrir pourquoi ces choses arrivent. Nous ne devrions pas essayer, car la Volonté de Dieu est immuable et incompréhensible. Chercher à percer le Divin Mystère, c'est chercher une connaissance, ce n'est pas du tout dans nos cordes. C'est un péché.

Comment le sais-tu?

Parce que si Dieu voulait que nous comprenions tout cela, nous le comprendrions. Le fait que nous ne le comprenions pas, que nous ne puissions pas le comprendre, prouve que Dieu ne veut pas que nous le comprenions.

Je vois. Le fait que tu ne le comprennes pas est la preuve de la Volonté de Dieu. Le fait que cela arrive n'est pas la preuve de la Volonté de Dieu. Hmmmm...


J'imagine que je n'arrive pas très bien, en partie, à expliquer cela, mais je sais ce que je
crois.

Crois-tu à la Volonté de Dieu, crois-tu que Dieu est Tout-Puissant?

Oui.

Sauf en ce qui concerne Hitler. Ce qui s'est passé là n'était pas la Volonté de Dieu.

Non.

Comment est-ce possible?

Hitler a enfreint la Volonté de Dieu.

Alors, comment aurait-il pu faire cela, selon toi, si Ma Volonté est toute-puissante?

Tu lui as permis de le faire.

Si Je lui ai permis de le faire, alors Ma Volonté était qu'il le fasse.

Il semble que oui... mais pour quelle raison l'aurais-Tu fait? Non. Ta Volonté était qu'il ait
le Libre Choix. C'est par sa volonté qu'il a fait ce qu'il a fait.


Tu brûles. Tu brûles. Tu as raison, bien sûr. Ma Volonté était qu'Hitler, comme vous tous ait le Libre Choix. Mais Ma Volonté n'était pas que vous soyez sans cesse punis, à l'infini, si vous ne faites pas le choix que Je veux. Si c'était le cas, quel degré de «liberté» aurais-je donné à votre choix? Êtes-vous vraiment libres de faire ce que vous voulez, si vous savez qu'on vous fera souffrir de façon indescriptible si vous ne faites pas ce que Je veux? Quel genre de choix est-ce là?


Ce n'est pas une question de punition. Ce n'est que la Loi Naturelle. Ce n'est qu'une
question de conséquences.

Je vois qu'on t'a bien appris toutes les constructions théologiques qui te permettent de Me considérer comme un Dieu vengeur, sans M'en rendre responsable. Mais qui a créé ces Lois Naturelles? Et si nous nous entendons sur le fait que Je les ai mises en place, pourquoi mettrais-Je en place de telles lois, pour vous donner ensuite le pouvoir de les enfreindre? Si Je n'avais pas voulu qu'elles vous affectent, si Ma Volonté avait été que Mes merveilleux êtres ne souffrent jamais, pourquoi en aurais-Je créé la possibilité?
Et alors, pourquoi continuerais-Je de vous inciter, jour et nuit, à enfreindre les lois que J'ai établies?

Ce n'est pas Toi qui nous tente. C'est le diable.

Te revoilà à M'enlever la responsabilité. Ne vois-tu pas que ta seule façon de pouvoir justifier ta théologie est de Me rendre impuissant? Ne comprends-tu pas que la seule façon dont tes constructions puissent avoir un sens, c'est si les Miennes n'en ont pas? Cela ne t'inquiète-t-il pas de penser qu'un Dieu ait créé un être dont II ne peut contrôler les actions?

Je n'ai pas dit que Tu ne pouvais contrôler le diable. Tu peux contrôler tout. Tu es Dieu! Seulement, Tu choisis de ne pas le faire. Tu permets au diable de nous tenter, de tenter de gagner nos âmes.

Mais pourquoi? Pourquoi ferais-Je cela si Je veux que vous reveniez vers Moi?

Parce que Tu veux que nous venions vers Toi par choix et non parce que nous n'avons pas le choix. Tu as créé le Ciel et l'enfer pour nous donner un choix. Pour que nous puissions agir par choix, au lieu de nous contenter de suivre une voie parce qu'il n'y en a pas d'autre.

Je vois comment tu en es arrivé à cette idée. Comme c'est ainsi que J'ai établi les règles de votre
monde, tu crois qu'il doit en être de même dans le Mien. Dans ta réalité, le Bon ne peut exister sans le Mauvais. Donc, tu crois qu'il doit en être ainsi dans la Mienne. Mais Je te dis ceci : là où Je Suis, il n'y a rien de «mauvais». Et il n'y a pas de Mal. Il n'y a que le Grand Tout. L'Unité. Et la Conscience, l'Expérience de cela. Mon Royaume est le Royaume de l'Absolu, où Une Chose n'existe pas en relation avec Une Autre, mais de façon complètement indépendante de tout. Mon espace est là où Tout Ce Qui Est est Amour.

Et ce que nous pensons, disons ou faisons sur Terre est sans conséquence?

Oh, mais il y a des conséquences. Regarde autour de toi.

Je veux dire : après la mort.

La «mort» n'existe pas. La vie continue à jamais. La Vie Est. Tu changes de forme, tout simplement.

D'accord, comme Tu voudras. Après, nous «changeons de forme».
Une fois que vous avez changé de forme, il n'y a plus de conséquences. II n'y a que la Connaissance.
Les conséquences sont un élément de la relativité. Elles n'ont aucune place dans l'Absolu parce
qu'elles dépendent du «temps» linéaire et d'événements séquentiels. Ces choses n'existent pas dans le Royaume de l'Absolu. Dans ce royaume, il n'y a que la paix, la joie et l'amour. Dans ce royaume, tu sauras enfin la Bonne Nouvelle : que ton «diable» n'existe pas, que tu es ce que tu as toujours cru être : bonté et amour. Cette idée que tu te fais, que tu puisses être autre chose, t'est venue d'un monde extérieur malsain qui t'a amené à agir d'une façon malsaine. Un monde extérieur de
jugement et de condamnation. D'autres t'ont jugé et, à partir de leurs jugements, tu t'es jugé toi-même. Alors, tu veux que Dieu te juge, mais Je ne le ferai pas. Et parce que tu ne peux comprendre un Dieu qui n'agit pas comme le font les humains, tu es perdu. Votre théologie est une tentative, de votre part, de vous retrouver.


Tu dis que nos théologies sont malsaines, mais comment une théologie peut-elle fonctionner sans un système de Récompense et de Punition?


Tout dépend de ce que vous croyez être le but de la vie et, par conséquent, la base de la théologie.
Si vous percevez la vie comme un examen, une épreuve, une période d'évaluation ayant pour but de
vérifier si vous êtes «dignes», vos théologies commencent à tenir debout. Si vous croyez que la vie est une occasion, un processus qui vous permet de découvrir (de vous rappeler) que vous êtes dignes (et l'avez toujours été), alors vos théologies semblent malsaines. Si vous croyez que Dieu est un égocentrique qui exige de l'attention, de l'adoration, de l'appréciation et de l'affection, au point de tuer pour en avoir, alors vos théologies commencent à avoir un sens. Si vous croyez que Dieu n'a ni ego ni besoins, mais se trouve être la source de toutes choses et le siège de toute sagesse et de tout amour, alors vos théologies tombent en pièces. Si vous croyez que Dieu est vengeur, jaloux dans Son amour, courroucé dans sa colère, alors vos théologies sont parfaites. Si vous croyez que Dieu est paisible, joyeux dans Son amour et passionné dans Son extase, alors vos théologies sont inutiles. Je te dis ceci: le but de la vie n'est pas de plaire à Dieu. Le but de la vie est de connaître, et de recréer, Qui Vous Êtes. Ce faisant, vous plaisez vraiment à Dieu, et vous La glorifiez aussi.


Pourquoi emploies-tu le féminin? Es-Tu de sexe féminin?

Je ne suis ni de sexe masculin ni de sexe féminin. J'utilise à l'occasion le pronom féminin pour
secouer votre esprit de clocher. Si vous imaginez Dieu sous une forme précise, vous penserez que Dieu n'est pas telle autre forme. Et ce serait une grossière erreur. Hitler est allé au ciel pour les raisons suivantes : Comme il n'y a pas d'enfer, il ne pouvait aller ailleurs. Ses actions étaient ce que vous appelleriez des erreurs (les actions d'un être non évolué) et les erreurs ne sont pas condamnables, mais on les traite en offrant une chance de correction, d'évolution. Les erreurs d'Hitler n'ont fait aucun tort ni aucun dommage à ceux dont il a provoqué la mort. Ces âmes ont été libérées de leur prison terrestre, comme des papillons émergeant d'un cocon. Les survivants ne pleurent ces morts que parce qu'ils ne connaissent pas la joie dans laquelle ces âmes sont entrées. Ceux qui ont fait l'expérience de la mort ne pleurent jamais la mort de qui que ce soit. Lorsque tu affirmes que leurs morts étaient tout de même prématurées, et donc quelque peu «mauvaises», tu suggères qu'il pourrait se passer dans l'univers quelque chose d'inopportun. Mais étant donné Qui et Ce Que Je Suis, c'est impossible. Tout ce qui arrive dans l'univers arrive à la perfection. Dieu n'a pas fait d'erreur depuis très longtemps. Lorsque tu vois l'absolue perfection en tout, non seulement en ces choses avec lesquelles tu es d'accord mais (et peut-être surtout) les choses avec lesquelles tu ne l'es pas, tu atteins la maîtrise.


Je sais tout cela, bien entendu. Nous avons vu tout cela dans le Tome 1. Mais pour ceux qui n'ont pas lu le Tome 1, j'ai cru important de fournir une base de compréhension au début de ce livre-ci. C'est pourquoi j'ai employé cette série de questions et de réponses. Mais maintenant, avant de continuer, j'aimerais parler un tout petit peu plus de certaines des théologies fort complexes que nous, humains, avons créées. Par exemple, on m'a enseigné, enfant, que j'étais un pécheur, que tous les humains étaient des pécheurs, que nous ne pouvions rien y faire; que nous étions nés ainsi. Que nous étions nés dans le péché.


C'est une idée intéressante. Comment est-on arrivé à te faire croire cela?


On m'a raconté l'histoire d'Adam et Ève. Dans la classe de catéchisme, à l'école primaire, on m'a dit que, eh bien, même si nous n'avions peut-être jamais péché, et même si les bébés ne l'ont
certainement pas fait, Adam et Ève l'avaient fait, eux, et que, puisque nous en étions les
descendants, nous avions hérité de leur culpabilité et de leur nature de pécheurs. Tu vois, Adam et Ève ont mangé le fruit défendu, ont pris part à la connaissance du Bien et du Mal et ont donc condamné tous leurs héritiers et descendants à être séparés de Dieu dès leur naissance. Nous sommes tous nés l'âme entachée par ce «Péché originel». Chacun de nous partage la culpabilité. Alors, on nous donne le Libre Choix pour voir, j'imagine, si nous ferons la même chose qu'Adam et Ève et désobéirons à Dieu, ou si nous pourrons surmonter notre tendance naturelle et innée à
«faire le mal», pour plutôt faire les bonnes choses, malgré les tentations du monde.


Et si vous «faites le mal»?

Alors, Tu nous envoies en enfer.

Moi, Je fais cela?


Oui. Sauf si nous nous repentons.

Je vois.

Si nous disons que nous regrettons, que nous faisons un acte de contrition parfaite, tu nous sauveras de l'enfer, mais pas de toute souffrance. Nous devrons tout de même aller au purgatoire pendant un certain temps, pour nous purifier de nos péchés.

Combien de temps devrez-vous passer au «purgatoire»?

Cela dépend. Il faut brûler nos péchés. Ce n'est pas très agréable, laisse-moi Te dire. Et plus nous avons de péchés, plus ils mettent de temps à brûler et plus nous devons rester longtemps. C'est ce qu'on m'a dit.

Je comprends.

Mais au moins, nous n'irons pas en enfer, car l'enfer est éternel. Par contre, si nous mourons en état de péché mortel, nous irons droit en enfer.

De péché mortel?

C'est le contraire du péché véniel. Si nous mourons avec un péché véniel sur l'âme, nous n'allons qu'au purgatoire. Le péché mortel nous mène droit en enfer.

Peux-tu Me donner un exemple des diverses catégories de péchés dont on t'a parlé?

Bien sûr. Les péchés mortels sont graves. Un peu comme les Grands Crimes. Ce sont des forfaits
théologiques. Des choses comme le meurtre, le viol, le vol. Les péchés véniels sont plutôt mineurs. Ce sont des délits théologiques. Un péché véniel, ce serait du genre : manquer la messe du dimanche. Ou, autrefois, manger de la viande le vendredi.

Minute! Ce Dieu-là t'envoyait au purgatoire si tu mangeais de la viande le vendredi?

Oui. Mais plus maintenant. Pas depuis le début des années cinquante. Mais si nous mangions de la viande le vendredi avant le début des années cinquante, nous étions cuits.

Vraiment?

Absolument.

Eh bien, qu'est-il arrivé au début des années cinquante pour que ce «péché» n'en soit plus un?

Le pape a dit que ce n'était plus un péché.

Je vois. Et ce Dieu-là, Il t'oblige à Le vénérer, à aller à l'église le dimanche? Sous peine de punition?

Manquer la messe est un péché, oui. Et si on ne se confesse pas, si on meurt avec ce péché sur l'âme, il faut aller au purgatoire.

Mais... et un enfant? Et ce petit enfant innocent qui ne connaît pas toutes ces «règles» selon
lesquelles Dieu aime?

Eh bien, si un enfant meurt avant d'être baptisé dans la foi, cet enfant va dans les limbes.

Va où?

Dans les limbes. Ce n'est pas un lieu de punition, mais ce n'est pas le ciel non plus. C'est... euh... les limbes. On ne peut pas être avec Dieu mais au moins, on n'est pas obligé d'«aller au diable».

Mais pourquoi ce bel enfant innocent ne pourrait-il pas être avec Dieu? Cet enfant n'a rien fait de
mal...

C'est vrai, mais cet enfant n'a pas été baptisé. Même les bébés innocents et immaculés, comme
n'importe qui, d'ailleurs, doivent avoir été baptisés pour aller au ciel. Autrement, Dieu ne peut les
accepter. C'est pourquoi il est important de faire baptiser les enfants rapidement, aussitôt après la naissance.

Qui t'a dit tout cela?

Dieu. À travers son Église.
Quelle Église?

La Sainte Église catholique romaine, bien entendu. C'est l'Église de Dieu. En fait, si on est catholique et qu'on se trouve à fréquenter une autre Église, c'est aussi un péché.

Je croyais que c'était un péché de ne pas aller à l'église!

Oui. Mais c'est aussi un péché d'aller à la mauvaise église.

Qu'est-ce que c'est, une «mauvaise» église?

Toute église qui n'est pas catholique. On ne peut être baptisé dans la mauvaise église, on ne peut se marier dans la mauvaise église, on ne peut même pas fréquenter une mauvaise église. Je sais très bien cela parce que, quand j'étais jeune, j'ai voulu aller avec mes parents au mariage d'un ami, en fait, on m'avait demandé de participer au mariage en tant que placier, mais les religieuses m'ont dit que je ne pouvais accepter l'invitation parce que c'était dans la mauvaise église.

Leur as-tu obéi?

Aux religieuses? Non. Je me suis dit que Dieu, Toi, Se trouverait à l'autre église avec tout autant de bonne volonté qu'à la mienne, et j'y suis donc allé. Je suis resté debout dans le sanctuaire, en smoking, et ça me convenait.

Bien. Alors, voyons, maintenant : nous avons le ciel, nous avons l'enfer, nous avons le purgatoire,
nous avons les limbes, nous avons le péché mortel, nous avons le péché véniel. Y a-t-il autre chose?

Eh bien, il y a la confirmation, la communion et la confession, il y a l'exorcisme et l'Extrême-onction. Il y a...

Attends...

... il y a les Saints Patrons et les Saintes Journées d'Obligation...
Chaque journée est sanctifiée. Chaque minute est sacrée. Ceci, maintenant, est l'Instant Sacré.

Eh bien, oui, mais certaines journées sont vraiment saintes, les Saintes Journées d'Obligation, et ces jours-là, nous devons également aller à l'église.

Revoilà les obligations. Et qu'arrive-t-il si tu n'y vas pas?

C'est un péché.

Alors, on va en enfer.

En fait, si on meurt avec ce péché sur l'âme, on va au purgatoire. C'est pourquoi il est bon d'aller à confesse. Vraiment, aussi souvent qu'on le peut. Certaines personnes y vont chaque semaine. Certaines, tous les jours. Ainsi, elles peuvent passer l'éponge, effacer l'ardoise au cas où elles mourraient...


Bigre... c'est ce qui s'appelle vivre dans la peur constante.

Oui, Tu vois, c'est le but de la religion : nous insuffler la peur de Dieu. Alors, nous faisons le bien et résistons à la tentation.

Ah, bon. Et si tu commets un «péché» entre deux confessions, puis que tu es victime d'un accident
ou d'autre chose, et que tu meurs?

Ça va. Pas de panique. Il suffit de faire un acte de contrition parfaite. «Mon Dieu, je regrette vraiment de T'avoir offensé...»

D'accord, d'accord, ça suffit.

Mais attends. Ce n'est que l'une des religions du monde. Tu ne veux pas examiner les autres?

Non. Je me suis fait une idée.

Eh bien, j'espère que les gens ne pensent pas que je ne fais que ridiculiser leurs croyances.

Vraiment, tu n'en ridiculises aucune, tu les exposes tout simplement telles quelles sont. C'est comme le disait votre président américain Harry Truman. Lorsque les gens criaient : «Étripe-les, Harry!», il leur répondait : «Je n'ai pas besoin de les étriper. Je n'ai qu'à les citer, et on voit bien que c'est de la merde.»

5 février 2012

Tu me fais savoir quel chemin mène à la vie (tiré de conversation avec Dieu)

«Tu me fais savoir quel chemin mène à la vie; on trouve une joie pleine en ta
Présence, un plaisir éternel Près de toi.»
Psaumes 16:11

Toute ma vie, j'ai cherché la voie qui mène à Dieu...

Je sais...

... et maintenant que je l'ai trouvée, je ne peux le croire. C'est comme si j'étais là, en train
De m'écrire à moi-même.

C'est bien ce que tu es en train de faire.

Cela ne ressemble pas à ce qu'est censée être une communication avec Dieu.

Tu veux des tambours et des trompettes? Je verrai quelles dispositions Je peux prendre.

Tu sais, n'est-ce pas, que certains vont qualifier tout ce livre de blasphème, surtout si Tu
Continues d'y apparaître sous les traits d'un petit malin.

Permets-Moi de t'expliquer une chose. Tu t'imagines que Dieu n'apparaît que d'une façon dans la vie. C'est une idée très dangereuse. Cela t'empêche de voir Dieu partout. Si tu crois que Dieu ne regarde que dans une direction, n'a qu'une voix ou n'existe que d'une façon, tu vas Me croiser jour et nuit sans Me voir. Tu vas passer toute ta vie à chercher Dieu sans Le trouver. Parce que tu cherches un Dieu masculin. J'utilise cela comme exemple. Il est dit que si tu ne vois pas Dieu dans le profane et le profond, tu ne verras que la moitié du tableau. C'est une grande Vérité
Dieu est dans la tristesse et le rire, dans l'amer et le doux. Il y a un but divin derrière chaque chose et, par conséquent, une présence divine en tout.

J'ai un jour commencé à écrire un livre intitulé Dieu est un sandwich au salami.

Cela aurait été un très bon livre. C'est Moi qui t'en ai donné l'inspiration. Pourquoi ne l'as-tu pas écrit?

J'avais l'impression de blasphémer. Ou du moins, d'être horriblement irrespectueux.

Tu veux dire merveilleusement irrespectueux! Qu'est-ce qui t'a donné l'idée que Dieu n'est que
«Respectueux»? Dieu est le haut et le bas. Le chaud et le froid. La gauche et la droite. Le respectueux et l'irrespectueux! Penses-tu que Dieu soit incapable de rire? T'imagines-tu que Dieu n'apprécie pas une bonne blague? Crois-tu que Dieu soit dépourvu d'humour? Je te le dis : c'est Dieu qui a inventé l'humour. Dois-tu parler tout bas lorsque tu Me parles? L'argot et la langue populaire ne sont-ils pas dans Mes cordes? Je te le dis, tu peux Me parler comme à ton meilleur ami. Crois-tu, vraiment, qu'il y ait un mot que Je n'aie jamais entendu? Un spectacle que Je n'aie jamais vu? Un son que Je ne connaisse pas?

Penses-tu que Je méprise certains tandis que J'en aime d'autres? Je te le dis, Je ne méprise rien.
Rien ne Me repousse. C'est la vie, et la vie, c'est le cadeau; le trésor indescriptible; le saint des saints. Je suis la vie, car Je suis l'étoffe de la vie. Chacun de ses aspects a un but divin. Rien n'existe (rien) sans qu'il y ait une raison comprise et approuvée par Dieu.

Comment est-ce possible? Et le mal que l'homme a créé?
Tu ne peux rien créer (ni une chose, ni un objet, ni un événement, ni aucune expérience d'aucune
Sorte) qui soit hors du plan de Dieu. Car le plan de Dieu est que tu crées tout ce que tu veux : la moindre chose. C'est dans cette liberté que repose l'expérience de Dieu en tant que Dieu, et c'est l'expérience pour laquelle Je T'ai créé. Ainsi que la vie même. Le mal, c'est ce que tu appelles le mal. Mais même cela, Je l'aime, car ce n'est qu'à travers ce que tu appelles le mal que tu peux connaître le bien; ce n'est qu'à travers ce que tu appelles l'œuvre du diable que tu peux connaître et accomplir l'œuvre de Dieu. Je n'aime pas plus le chaud que le froid, le haut que le bas, la gauche que la droite. Tout est relatif. Cela fait partie de ce qui est. Je n'aime pas davantage le «bien» que le «mal». Hitler est allé au ciel. Quand tu comprendras cela, tu comprendras Dieu.

Mais on m'a appris à croire, dans mon enfance, que le bien et le mal existent vraiment; que le bien et le mal sont vraiment opposés; que certaines choses ne sont ni correctes, ni bonnes, ni acceptables aux yeux de Dieu.


Tout est «acceptable» aux yeux de Dieu, car comment Dieu pourrait-il ne pas accepter ce qui est?
Rejeter une chose, c'est nier son existence. Dire qu'elle n'est pas correcte, c'est dire qu'elle ne fait pas partie de Moi – et c'est impossible. Cependant, retiens tes croyances et reste fidèle à tes valeurs, car ce sont les valeurs de tes parents, des parents de tes parents, de tes amis et de ta société. Elles forment la structure de ta vie, et les perdre serait défaire le tissu de ton expérience. Toutefois, examine-les une à une. Révise-les à la pièce. Ne démantèle pas la maison, mais regarde chaque brique et remplace celles qui semblent brisées, celles qui ne soutiennent plus la structure.
Tes idées sur le bien et le mal ne sont que cela : des idées. Ce sont les pensées qui fournissent la forme et créent la substance de Qui Tu Es. Il n'y aurait qu'une raison de les changer, de les retoucher: dans le seul cas où tu ne serais pas content de Qui Tu Es. Toi seul peux savoir si tu es heureux. Toi seul peux dire de ta vie: «C'est ma création (mon fils), en laquelle j'ai mis toute ma complaisance.» Si tes valeurs te servent, retiens-les. Mets-les de l'avant. Lutte pour les défendre.
Mais cherche à lutter d'une façon qui ne nuise à personne. Il n'est pas nécessaire de blesser pour
Guérir.

Tu dis «retiens tes valeurs», et tu dis en même temps que nos valeurs sont toutes mauvaises. Aide-moi à comprendre.


Je n'ai pas dit que vos valeurs sont mauvaises. Mais elles ne sont pas bonnes non plus. Ce ne sont
que des jugements. Des affirmations. Des décisions. La plupart ont été prises par quelqu'un d'autre. Tes parents, peut-être. Ta religion. Tes professeurs, tes historiens, tes politiciens. Parmi les jugements de valeur que tu as incorporés dans ta vérité, tu en as fait très peu toi-même, à
Partir de ta propre expérience. Pourtant, c'est pour l'expérience que tu es venu ici — et à partir de ton expérience, tu es venu te créer. Tu t'es créé à partir de l'expérience des autres. S'il existait un seul péché, ce serait celui-là : de te laisser devenir ce que tu es à cause de l'expérience des autres. C'est le «péché» que vous avez commis. Vous tous. Vous n'attendez pas de faire votre propre expérience, vous acceptez l'expérience des autres comme un évangile (littéralement). Puis, la première fois que vous rencontrez l'expérience véritable, vous superposez sur cette rencontre ce que vous pensez déjà savoir. Si vous n'aviez pas fait cela, vous auriez peut-être une expérience entièrement différente, une expérience qui donnerait tort à votre maître ou source originelle. Dans la plupart des cas, vous ne voulez pas donner tort à vos parents, à vos écoles, à vos religions, à vos traditions, à vos textes sacrés, alors vous niez votre propre expérience en faveur de ce qu'on vous a dit de penser. C'est dans votre attitude par rapport à la sexualité humaine qu'on en trouve le meilleur exemple. Chacun sait que l'expérience sexuelle peut être l'expérience physique la plus tendre, la plus excitante, la plus puissante, la plus vivifiante, la plus régénératrice, la plus stimulante, la plus affirmative, la plus intime, la plus unificatrice, la plus divertissante dont soient capables les humains. Ayant découvert cela de façon expérientielle, vous avez choisi plutôt d'accepter, à propos du sexe, les jugements, opinions et idées qu'ont promulgués les autres — qui ont tous un intérêt dans votre façon de penser. Ces opinions, jugements et idées étaient en contradiction directe avec votre propre expérience mais, parce que vous avez peur de donner tort à vos maîtres, vous êtes convaincus que votre expérience était mauvaise. Par conséquent, vous avez trahi votre propre vérité à ce sujet et les résultats en sont désastreux. Vous avez fait la même chose en ce qui concerne l'argent. Chaque fois, dans votre vie, que vous avez eu des tas et des tas d'argent, vous vous êtes merveilleusement bien sentis. Vous avez merveilleusement
Apprécié de le recevoir et vous avez apprécié de le dépenser. Il n'y avait rien de mal là-dedans, rien de mauvais, rien d'intrinsèquement «mauvais». Mais on vous a tellement inculqué les enseignements des autres à ce sujet que vous avez rejeté votre expérience en faveur de la «vérité». Ayant fait vôtre cette «vérité», vous avez formé autour d'elle des pensées qui sont créatrices. Vous avez ainsi créé autour de l'argent une réalité personnelle qui l'écarte de vous, car pourquoi chercheriez-vous à attirer ce qui n'est pas bon? Étonnamment, vous avez créé cette même contradiction autour de Dieu. Tout ce que ressent votre cœur à propos de Dieu vous dit que Dieu est bon. Tout ce que vos enseignants vous disent à propos de Dieu, c'est que Dieu est mauvais. Votre cœur vous dit que vous pouvez aimer Dieu sans peur. Vos enseignants vous disent qu'il faut craindre Dieu, car C'est un Dieu vengeur. Vous devez vivre dans la peur de la colère de Dieu, disent-ils. Vous devez trembler en Sa présence. Toute votre vie, vous devez Craindre le jugement du Seigneur, car le Seigneur est «juste», vous dit-on. Pardieu, vous serez en difficulté lorsque vous affronterez la terrible justice du Seigneur! Par conséquent, vous devez «obéir» aux commandements de Dieu, sinon... Surtout, ne posez pas de questions logiques telles que : «Si Dieu voulait une stricte obéissance à Ses Lois, pourquoi a-t-il créé la possibilité que ces Lois soient violées?» Ah, vos enseignants vous disent : parce que Dieu voulait que vous ayez le «libre choix». Mais où est la liberté de choix quand le choix d'une chose plutôt que d'une autre entraîne la condamnation? Où est le «libre arbitre» quand ce n'est pas votre volonté mais celle d'un autre qu'il faut accomplir? Ceux qui vous enseignent cela feraient de Dieu un hypocrite.
On vous dit que Dieu est pardon et compassion, mais que si vous ne demandez pas ce pardon de la
«bonne façon», que si vous ne «venez pas vers Dieu» convenablement, votre requête ne sera pas entendue, votre cri tombera dans l'oubli. Même cela, ce ne serait pas si mal s'il n'y avait qu'une seule façon convenable, mais il y a autant de «bonnes façons» d'enseigner qu'il y a d'enseignants. La plupart d'entre vous passez donc la plus grande part de votre vie adulte à chercher la «bonne façon» de vénérer, d'obéir et de servir Dieu. L'ironie de tout cela, c'est que Je ne veux pas de votre vénération, Je n'ai pas besoin de votre obéissance et vous n'avez pas à Me servir. Ces comportements sont ceux qu'ont exigés, historiquement, les monarques de la part de leurs sujets – et encore, en général les monarques égotistes, inécures et tyranniques. Ce ne sont d'aucune manière des demandes divines, et il semble remarquable que le monde n'ait pas déjà conclu que ces demandes sont contrefaites, car elles n'ont rien à voir avec les besoins ou désirs de la Déité. La Déité n'a aucun besoin. Tout Ce Qui Est est exactement cela: tout ce qui est. Par conséquent, Elle ne veut rien et ne manque de rien – par définition. Si vous choisissez de croire en un Dieu qui, d'une façon ou d'une autre, a besoin de quelque chose (et qui est si contrarié, s'Il ne l'obtient pas, qu'Il punit ceux dont II s'attendait à le recevoir), alors vous choisissez de croire en un Dieu beaucoup plus petit que Moi. Vous êtes vraiment les enfants d'un Dieu inférieur. Non, Mes enfants, s'il vous plaît, laissez-Moi vous assurer encore une fois, par ces écrits, que Je suis dépourvu de besoins. Je n'ai besoin de rien. Cela ne veut pas dire que Je sois sans désirs. Les désirs et les besoins ne sont pas la même chose (bien que nombre d'entre vous les ayez fait coïncider dans votre présente vie). Le désir est le commencement de toute création. C'est d'abord une pensée. C'est un grand sentiment de l'âme. C'est Dieu qui choisit ce qu'Il créera ensuite.

5 février 2012

La parabole de la petite âme !

Il était une fois, au temps d’avant le temps,
une Petite Âme qui dit à Dieu : « Je sais qui je suis ! »
Et Dieu dit : « C’est merveilleux ! Qui es-tu ? »
Et la Petite Âme cria : « Je suis la Lumière ! »
Dieu sourit d’un grand sourire. « Oui, c’est ça ! » s’exclama-t-il.
« Tu es la Lumière. »

La Petite Âme était si heureuse,
car elle avait résolu le mystère
que toutes les âmes du Royaume étaient venues résoudre.
« Wow, » dit la Petite Âme, « ça c’est vraiment cool ! »

Mais bientôt, de savoir qui elle était ne lui suffit plus.
La Petite Âme sentait des remous à l’intérieur,
et maintenant elle voulait être celui qu’elle était.
Et donc la Petite Âme retourna voir Dieu
(ce qui n’est pas une mauvaise idée
pour toutes les âmes qui veulent être Celui qu’Elles Sont Vraiment)
et dit : « Salut, Dieu ! Maintenant que je sais Qui Je Suis,
est-ce que j’ai aussi le droit de l’être ? »
Et Dieu dit :
« Tu veux dire que tu veux être Celui Que Tu Es Déjà ? »
« Eh bien, » répondit la Petite Âme,
« c’est une chose de savoir Qui Je Suis,
et une autre totalement différente de l’être vraiment.
Je veux sentir ce que ça fait d’être la Lumière ! »
« Mais tu es la Lumière, » répéta Dieu, avec un autre sourire.
« Oui, mais je veux voir comment on se sent ! » s’écria la Petite Âme.
« Bon, » dit Dieu avec un petit gloussement,
« je suppose que j’aurais dû le savoir.
Tu as toujours été le plus aventureux. »

Puis l’expression de Dieu changea. « Il y a juste une chose… »
« Quoi ? » demanda la Petite Âme.
« Eh bien, il n’existe rien d’autre que la Lumière.
Vois-tu, je n’ai rien crée d’autre que ce que tu es ;
alors, il n’y a pas de manière facile pour toi
de faire l’expérience de Ce Que Tu Es,
puisqu’il n’y a rien que tu n’es pas. »
« Hein ? » dit la Petite Âme,
qui était maintenant un peu perplexe.
« Penses-y de cette façon, » dit Dieu.
« Tu es comme une bougie dans le Soleil.
Oh, tu y es, c’est certain.
Avec un million, un milliard d’autres bougies qui constituent le Soleil.
Et le soleil ne serait pas le Soleil sans toi.
Non, il serait un soleil sans l’une de ses bougies…
et ça ne serait pas le Soleil du tout ;
car il ne brillerait pas avec autant d’éclat.
Et pourtant, comment te connaître en tant que Lumière
quand tu es parmi la Lumière – c’est la question. »
« Eh bien, » dit la Petite Âme toute ragaillardie,
« tu es Dieu. Trouve quelque chose ! »

Dieu sourit encore une fois. « Je l’ai déjà fait, » dit Dieu.
« Puisque tu ne peux pas te voir en tant que Lumière
quand tu es dans la Lumière, nous allons t’entourer d’obscurité. »
« Qu’est-ce que c’est, l’obscurité ? » Demanda la Petite Âme.
Dieu répondit : « C’est ce que tu n’es pas. »
« Est-ce que j’aurai peur de l’obscurité ? » s’écria la Petite Âme.
« Seulement si tu le choisis, » répondit Dieu.
« Il n’y a vraiment rien à craindre,
à moins que tu ne le décides.
Vois-tu, nous inventons tout ceci. Nous faisons semblant. »
« Oh, » dit la Petite Âme, et déjà elle se sentait mieux.

Puis Dieu expliqua que pour pouvoir faire l’expérience de quoi que ce soit,
son exact opposé allait apparaître.
« C’est un grand cadeau, » dit Dieu,
« parce que sans cela, tu ne pourrais pas savoir à quoi ressemble quoi que ce soit.

« Tu ne pourrais pas connaître le Chaud sans le Froid,
le Haut sans le Bas, le Vite sans le Lent.
Tu ne pourrais pas connaître la Gauche sans la Droite,
Ici sans Là-bas, Maintenant sans Jadis.
« Et donc, » conclut Dieu,
« quand tu seras entouré par l’obscurité,
ne brandis pas ton poing et n’élève pas ta voix et ne maudis pas l’obscurité.

« Sois plutôt une Lumière vis-à-vis de l’obscurité,
et ne sois pas fâché de cela.
Alors tu sauras Qui Tu Es Vraiment, et tous les autres le sauront aussi.
Laisse tant briller ta Lumière que tous sauront combien tu es spécial ! »
« Tu veux dire que j’ai le droit de montrer aux autres
combien je suis spécial ? » Demanda la Petite Âme.
« Bien sûr, » dit Dieu avec un gloussement.
« Tu en as tout à fait le droit !
Mais souviens-toi, “spécial” ne veux pas dire “meilleur”.
Tout le monde est spécial, chacun à sa façon !
Et pourtant bien des autres ont oublié cela.
Ils ne verront qu’ils ont le droit d’être spécial
que si toi-même tu reconnais que tu as le droit d’être spécial. »
« Wow, » dit la Petite Âme,
dansant et sautillant et riant et sautant de joie.
« Je peux être aussi spécial que je veux ! »
« Oui, et tu peux commencer tout de suite, »
dit Dieu, qui dansait et sautillait et riait avec la Petite Âme.
« Quelle partie du spécial veux-tu être ? »

« Quelle partie du spécial ? » répéta la Petite Âme,
« je ne comprends pas. »
« Eh bien, » expliqua Dieu, « être la Lumière, c’est être spécial,
et être spécial comprend beaucoup d’éléments.
C’est spécial d’être gentil. C’est spécial d’être doux.
C’est spécial d’être créatif. C’est spécial d’être patient.
Est-ce que tu peux trouver d’autres façons d’être qui sont spéciales ? »

La Petite Âme resta assise en silence pendant quelques instants.
« J’ai trouvé beaucoup de façons d’être spécial ! »
s’exclama alors la Petite Âme.
« C’est spécial d’être quelqu’un qui aide.
C’est spécial d’être quelqu’un qui partage.
C’est spécial d’être amical.
C’est spécial d’être attentif aux autres ! »
« Oui ! » approuva Dieu, « et tu peux être toutes ces choses,
ou n’importe quel élément du spécial
que tu souhaites être, à tout moment.
C’est ça que ça veut dire, être la Lumière. »

« Je sais ce que je veux être, je sais ce que je veux être ! »
annonça la Petite Âme toute excitée.
« Je veux être la partie du spécial qui s’appelle “celui qui pardonne”.
Est-ce que ce n’est pas spécial de pardonner ? »
« Oh oui, » assura Dieu à la Petite Âme. « C’est très spécial. »
« D’accord, » dit la Petite Âme.
« C’est ça que je veux être. Je veux être celui qui pardonne.
Je veux faire l’expérience d’être comme ça. »
« Bien, » dit Dieu, « mais il y a une chose que tu dois savoir. »
La Petite Âme commençait maintenant à s’impatienter un peu.
Il paraissait toujours y avoir des complications.
« Qu’est-ce que c’est ? » dit la Petite Âme en soupirant.
« Il n’y a personne à qui pardonner. »
« Personne ? » La Petite Âme pouvait à peine croire ce qui venait d’être dit.
« Personne ! » répéta Dieu. « Tout ce que j’ai fait est parfait.
Il n’y a pas une seule âme dans toute la création
qui soit moins parfaite que toi. Regarde autour de toi. »

C’est alors que la Petite Âme réalisa qu’une large foule s’était réunie.
Des âmes étaient venues de près et de loin – de tout le Royaume –
car la nouvelle s’était répandue
que la Petite Âme avait cette conversation extraordinaire avec Dieu,
et chacun voulait entendre ce qu’ils disaient.

Regardant les innombrables autres âmes réunies là,
la Petite Âme dût acquiescer.
Aucune ne paraissait moins merveilleuse, moins magnifique,
ou moins parfaite que la Petite Âme elle-même.
Tel était le prodige des âmes réunies autour d’elle,
et si brillante était leur Lumière,
que la Petite Âme pouvait à peine les regarder.
« Alors, à qui pardonner ? » demanda Dieu.
« Boy, ça ne va pas être drôle du tout ! » grommela la Petite Âme.
« Je voulais faire l’expérience d’être Celui Qui Pardonne.
Je voulais savoir quel effet ça faisait d’être cette partie-là du spécial. »
Et la Petite Âme apprit ce que c’était que d’être triste.

Mais juste à ce moment-là, une Âme Amicale s’avança de la foule.
« Ne t’inquiète pas, Petite Âme, » dit l’Âme Amicale, « je vais t’aider. »
« Tu vas m’aider ? » la Petite Âme s’illumina.
« Mais qu’est-ce que tu peux faire ? »
« Je peux te donner quelqu’un à qui pardonner, tiens ! »
« Tu peux ? »
« Certainement ! » gazouilla l’Âme Amicale.
« Je peux venir dans ta prochaine vie et faire
quelque chose que tu pourras pardonner. »

« Mais pourquoi ? Pourquoi ferais-tu cela ? » Demanda la Petite Âme.
« Toi qui es un Être d’une telle perfection achevée !
Toi, qui vibres à une telle vitesse
que cela crée une Lumière si brillante que je peux à peine te regarder !
Qu’est-ce qui pourrait te faire vouloir ralentir ta vibration
à une telle vitesse que ta brillante Lumière deviendrait sombre et dense ?
Toi qui es si léger que tu danses sur les étoiles
et que tu te déplaces à travers tout le Royaume à la vitesse de ta pensée –
qu’est-ce qui te ferait venir dans ma vie
et te rendre si lourd que tu pourrais faire cette mauvaise chose ? »
« C’est simple, » dit l’Âme Amicale, « je le ferais parce que je t’aime. »

La Petite Âme parut surprise par la réponse.
« Ne sois pas si stupéfait, » dit l’Âme Amicale,
« tu as fais la même chose pour moi.
Tu ne te souviens pas ? Oh, nous avons dansé ensemble,
toi et moi, bien des fois. À travers les éternités et les âges,
nous avons dansé. À travers le temps tout entier,
et dans bien des lieux, avons nous joué ensemble.
C’est juste que tu ne te souviennes pas.
« Nous avons tous deux été l’Ensemble de Toutes Choses.
Nous en avons été le Haut et le Bas, la Gauche et la Droite.
Nous en avons été le Ici et le Là-bas, le Maintenant et le Jadis.
Nous avons été le mâle et le femelle, le bon et le mauvais –
nous en avons été et la victime et le méchant.

« Ainsi nous nous sommes rencontrés,
toi et moi, maintes fois auparavant ;
chacun apportant à l’autre l’exacte et parfaite occasion
d’Exprimer et d’Expérimenter Qui Nous Sommes Vraiment.
« Et donc, » continua d’expliquer l’Âme Amicale,
« Je vais venir dans ta prochaine vie et cette fois-ci je serai le « méchant ».
Je ferai quelque chose de vraiment terrible,
et alors tu pourras faire l’expérience d’être Celui Qui Pardonne. »
« Mais que vas-tu faire, » demanda la Petite Âme,
un tout petit peu nerveuse, « qui sera si terrible ? »
« Oh, » répondit l’Âme Amicale avec une étincelle,
« nous trouverons bien quelque chose. »

Puis l’Âme Amicale parut devenir sérieuse, et dit d’une voix douce :
« Tu as raison à propos d’une chose, tu sais. »
« Et c’est quoi ? » voulut savoir la Petite Âme.
« Il me faudra ralentir ma vibration et devenir très lourd
pour faire cette chose pas-très-gentille.
Il me faudra prétendre être quelque chose de très différent de moi.
Alors, j’ai une seule et unique faveur à te demander en échange. »
« Oh, n’importe quoi, n’importe quoi ! » S’écria la Petite Âme,
et elle commença à danser et à chanter.
« Je vais pouvoir pardonner, je vais pouvoir pardonner ! »
Puis la Petite Âme vit que l’Âme Amicale restait toute silencieuse.
« Qu’est-ce qui se passe ? » demanda la Petite Âme.
« Qu’est-ce que je peux faire pour toi ?
Tu es un tel ange de bien vouloir faire ceci pour moi ! »

« Bien sûr que cette Âme Amicale est un ange ! » interrompit Dieu.
« Tous le sont ! Souviens-toi toujours :
je ne t’ai jamais envoyé que des anges. »
Alors la Petite Âme voulut plus que jamais exaucer la demande de l’Âme Amicale.
« Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? »
demande de nouveau la Petite Âme.
« Au moment où je te frapperai et te terrasserai, » répondit l’Âme Amicale,
« au moment où je ferai la pire chose que tu puisses imaginer –
à ce moment précis… »
« Oui ? » interrompit la Petite Âme, « oui...? »
L’Âme Amicale devint encore plus silencieuse.
« Souviens-toi de Qui Je Suis Réellement. »
« Oh, je le ferai ! » s’écria la Petite Âme, « je le promets !
Je me souviendrai toujours de toi
comme je te vois ici même, à cet instant ! »

« Bien, » dit l’Âme Amicale, « parce que, vois-tu,
j’aurai fait semblant tellement fort, que je me serai oublié.
Et si tu ne te souviens pas de moi tel que je suis réellement,
je ne pourrai peut-être pas m’en souvenir pendant très longtemps.
Et si j’oublie Qui Je Suis, tu peux même oublier Qui Tu Es,
et nous serons perdus tous les deux.
Alors nous aurons besoin qu’une autre âme s’en vienne
et nous rappelle à tous les deux Qui Nous Sommes. »
« Non, cela ne se passera pas ! » Promit de nouveau la Petite Âme.
« Je me souviendrai de toi !
Et je te remercierai de m’apporter ce cadeau –
la possibilité de faire l’expérience de Qui Je Suis. »

Et ainsi, l’accord fut conclu.
Et la Petite Âme s’engagea dans une nouvelle vie,
toute excitée d’être la Lumière, ce qui était très spécial,
et toute excitée d’être cette partie du spécial appelée le Pardon.

Et la Petite Âme attendit anxieusement
de pouvoir faire l’expérience d’être Celui Qui Pardonne,
et de remercier l’Âme qui le lui permettrait.
Et dans tous les moments de cette nouvelle existence,
chaque fois qu’une nouvelle âme faisait son apparition,
que cette nouvelle âme amène de la joie ou de la tristesse –
et surtout si elle amenait de la tristesse –
la Petite Âme pensait à ce que Dieu avait dit.
« Souviens-toi toujours, » et Dieu avait souri,
« je ne t’ai jamais envoyé que des anges. »

Je ne t'ai jamais abandonné, Je te suis toujours fidèle, prêt à te rappeler Qui Tu Es Vraiment; prêt, toujours prêt, à te ramener chez toi.

Par conséquent, sois une lampe dans l'obscurité et ne la maudis pas.

Et n'oublie pas Qui Tu Es au moment où tu seras encerclé par ce que tu n'es pas. Mais loue la création, au moment même où tu cherches à la changer. Et sache que ce que tu feras au moment de ta plus grande épreuve sera peut-être ton plus grand triomphe. Car l'expérience que tu crées est une affirmation de Qui Tu Es — et de Qui Tu Veux Être.
Je t'ai raconté cette histoire (la parabole de la petite âme et du soleil) pour te permettre de mieux comprendre pourquoi le monde est comme il est, et comment il peut changer dès l'instant où chacun se rappelle la divine vérité de sa réalité la plus élevée. Alors, il y a ceux qui disent que la vie est une école et que ces choses que tu observes et dont tu fais l'expérience dans ta vie sont destinées à ton apprentissage. J'ai déjà parlé de cela et Je te le redis :

Tu n'es pas venu en cette vie pour apprendre quoi que ce soit : tu n'as qu'à démontrer ce que tu sais déjà. En le démontrant, tu vas le dépasser et te créer à nouveau, à travers ton expérience. Ainsi, tu justifieras la vie et lui donneras un but. Ainsi, tu la sanctifieras.

5 février 2012

simple mais Percutante!(tiré le l'évangile de thomas)

«le royaume de Dieu est en toi et tout autour de toi, pas dans les édifices de pierres et de bois. Fends un morceau de bois, je suis là; soulève la pierre et tu me trouveras».

5 février 2012

Queslques citations à méditer ou juste à lire !

La liberté d'aimer n'est pas moins sacrée que la liberté de penser. [Victor Hugo]

 

Le monde trouvera sa vérité quand l'homme saura aimer - jusque-là, nous vivons en pensant que nous connaissons l'amour, mais sans avoir le courage de l'affronter tel qu'il est. [Paulo Coelho]

 

« Si tu ne trouves pas d'ami sage, prêt à cheminer avec toi, résolu, constant, marche seul »

[BOUDDHA]

 

Moi je t'offrirai Des perles de pluie Venues de pays Où il ne pleut pas Je creuserai la terre Jusqu'après ma mort Pour couvrir ton corps D'or et de lumière Je ferai un domaine Où l'amour sera roi Où l'amour sera loi Où tu seras reine

[Jacques Brel]

 

Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup de science y ramène." [Francis Bacon et Louis Pasteur]

 

LA CRÉATION DE L’UNIVERS - Ce que disent la science et les religions : «Essayer d’expliquer le début de l’apparition de la vie par le hasard, c’est admettre que lors de l’explosion d’une imprimerie, il ...ait pu se former un dictionnaire tout seul.» [Edwin Couklyn, biologiste américain.]

 

Le chemin qui mène à la connaissance de la vie et à la vérité ultime, passe par la conscience qu'est l'illusion de ne posséder qu'un savoir théorique, qui au file du temps s'avère limité.

[Refa el]

 

Dire ce que l'on pense, penser ce que l'on dit et faire ce que l'on pense et dit !

[Refa el]

 

Ne jugez point, afin de n'être point jugés, car on vous jugera comme vous avez jugé, et l'on se servira pour vous de la mesure dont vous mesurez les autres.

[Saint Matthieu] Extrait de La Bible.

 

Ce n'est pas égoïste de vivre pour soi-même. Une personne qui n'a pas l'amour de soi ne peut donner de l'amour aux autres.

[André Mathieu]

 

Rester en colère, c’est comme saisir un charbon ardent avec l’intention de le jeter sur quelqu’un ; c’est vous qui vous brûlez.

[Bouddha]

 

Le miracle de l'amour, ce n'est pas d'aimer un homme ou une femme : c'est de s'aimer soi-même juste assez pour être capable d'aimer vraiment une autre personne.

[Roger Fournier]

 

Un jour un disciple vint voir son maitre qui lui demanda : « Qu’as-tu appris ? »Le disciple répondit : « J’ai traversé trois fois le Talmud ! » et le maitre lui dit : « Mais est-ce que le Talmud ta traversé ? »

[MARTIN BUBER]

 

 

Dieu qu'ont t-il fait de mal? Pour que tu martyrise. Tes enfants mal aimés, sacrifiés, orphelins. Ils chérissaient ton nom, vénéré tes Églises. Ils n'avaient pas grand chose et à présent ils n'ont rien !

‎[Charles Aznavour]

 

Le drame réel et insoutenable est que la femme épouse l'homme en espérant qu'il va changer, et il ne change pas, alors que l'homme épouse la femme en espérant qu'elle ne changera pas, et elle change.

[Jean Dion]

 

L'humanité serait depuis longtemps heureuse si les hommes mettaient tout leur génie non à réparer leurs bêtises, mais à ne pas les commettre.

[George Bernard Shaw]

 

Quiconque connaîtra l'homme verra que c'est un ouvrage de grand dessein, qui ne pouvait être conçu ni exécuté que par une profonde sagesse.

[Jacques-Bénigne Bossuet]

 

Je me suis rendu compte que j'avais de moins en moins de choses à dire, jusqu'au moment où, finalement, je me suis tu. Dans le silence, j'ai découvert la voix de Dieu.

[Søren Kierkegaard- Philosophe et théologien danois]

 

La nature a des perfections pour montrer qu'elle est l'image de Dieu, et des défauts pour montrer qu'elle n'en est que l'image.

[Blaise pascal - Philosophe et mathématicien français]

 

La COLÈRE et l'AMOUR n'ont pas de limites. Choisis toujours le DEUXIÈME pour avoir une belle et mignonne vie. Dieu a créé les choses pour être utilisées et les êtres humains pour être aimés. Mais le problème dans le monde d'aujourd'hui est que les êtres humains sont utilisés et les choses sont aimées.

 

Aucune langue n'est assez belle pour Dieu. Le silence est la seule langue possible pour parler à Dieu. Dieu sait tout, voit tout. Il lit au fond de moi mieux que moi-même.  

[Jean Dutourd]

 

Pour trouver Dieu en réalité, il faut descendre jusqu'à cette profondeur de soi où l'homme n'est plus

Qu'image de Dieu ; là même où au jaillissement de soi, il ne se trouve plus que Dieu.  

 [Henri Le Saux]

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